Aventure d'une ménestrelle

[Aradorn]

C'était ma dernière soirée au Poney Fringuant avant mon départ pour l'Ouest. J'y vis un bon présage quand un elfe entra dans l'auberge, avec une demi-douzaine de compagnons, et j'eus envie de lui faire plaisir en improvisant un chant sur Gil-Galad. Que ne fut ma surprise quand je le revis le lendemain matin, marchant devant moi avec deux compères : un rôdeur dunedain et une cavalière humaine, ainsi qu'un hobbit. On traversa le Brandevin dans le même bac dont la rive d'arrivée était presque bloquée par une famille, celle du hobbit accompagnant le-dit elfe. Ceux-ci avaient un gros soucis : l'un de leurs enfants étaient allés dans la Vieille Forêt, à la recherche d'une cave à vin, vexé par des années de plaisanteries. Je me proposais à les aider et maître Fortimas accepta, ainsi que celles de l'elfe et de ses amis. Ceux-ci se présentèrent, d'ailleurs : Carl et Morwen. L'elfe refusa de faire de même et je me demandais ce qui, en moi, pouvait le déranger autant.

La Vieille Forêt était pareille aux histoires qu'on raconte à son sujet : vieille, sombre et terrifiante. Ayant été plus ou moins chassée par l'elfe, qui ne m'aime vraiment pas, je continuais mes recherches du jeune Milon tout en me perdant et en jouant un peu du luth pour me remonter le moral. J'eus la chance de tomber sur un autre trio d'elfes, bien plus amicaux que le précédent : ils avaient croisé Milon et m'indiquèrent poliment la direction qu'il avait prise. Je la suivis, non sans les remercier de leur aide et de leur mise en garde, et je finis par me retrouver à m'enfoncer dans une tourbière... Heureusement, Sire Carl vint à mon secours, alerté surement par les cris que je poussais, provoqué par la peur panique de voir ma vie finir ainsi.

Nous poursuivîmes à quatre les recherche, sans que personne ne proteste que je les rejoignes, et nous arrivâmes devant un très vieil arbre sous les racines duquel descendaient des marches de pierre. A l'intérieur, on découvrit Milon qui se trouvait entre les mains d'un trio d'humains, qui dégainèrent leurs armes en nous voyons. Je parvins à franchir le rideau des deux gardes du corps et à m'interposer entre leur chef et le jeune hobbit et à nous quatre, plus l'appuie des trois elfes que j'avais précédemment rencontré, nous sommes parvenus à les vaincre, malgré le renfort de trois autres spadassins. Le retour se déroula sans incident, si ce n'est de participer à un repas de fête dans une famille hobbit.

Demain, après un bon et "léger" petit déjeuner, je pense reprendre ma route pour le Lindon. Enfin, c'est demain, bonne nuit.

[nécrome]

Sympa

[nilef]

Carl stp

[Aradorn]

Nous, l'elfe, Norwen, Carl, Drakk et moi, nous préparions à entamer le généreux déjeuner de maître Sanglebouc quand une main frappa à l'huis de la demeure. Des débris de navire ont été repérés près du bac et notre hôte nous sollicita pour aider à en découvrir l'origine. En premier lieu, esquivant le déjeuner pantagruélique, nous filâmes vers le bac où effectivement nous avons pu voir des cordages. Remontant le fleuve vers le nord, nous arrivâmes à la hauteur du pont franchissant le Brandevin. Dessus, une demi-douzaine de Shirrif hobbits, bien embêtés, regardaient un corps coincé par un des piliers. Sire Carl descendit le chercher. Pendant que notre ami nain prétendait qu'il pouvait le sauver, l'elfe mystérieux s'avança et examina le cadavre. Il nous dit avoir identifier des blessures causés par des armes. Le mort portait le tabard royal.

Continuant notre remonté, nous avons croisé deux hobbits dont l'un dit avoir vu, vaguement, une barque dans la brume matinale. Une patrouille de l'autre côté du fleuve et notre ami elfe a repéré deux cavaliers devant nous. Finalement, alors que l'après-midi débuta, nous approchâmes de quatre petits gens qui étaient en train de finir de boucher une tombe. Celle d'un guerrier du roi, dont ils avaient gardé l'épée, qu'ils avaient trouvé sur la berge, en compagnie d'une dame. Après avoir récupéré une des flèches qui ont servis à tuer mon compatriote dunedain, et que notre érudit nous dit être d'origine de l'Angmar, nous accompagnâmes les petites gens jusqu'au Coq Penché, où ils avaient amené la blessée. Cette dernière était encore inconsciente et nous laissons l'elfe la soigner : les belles gens sont réputés pour leurs talents de guérisseur.

C'est alors que Carl vint nous prévenir qu'une troupe de cavaliers approche ! Drakk, Morwen et moi les attendons à l'extérieur pendant que nos deux compagnons restent dans la taverne. Il s'avéra que leur chef, Sire Belegorn de la maison de Celos, était à la recherche de la dame, qui se nomme Vanimelde. Bref, après avoir généreusement rétribué les hobbits, il fait préparer une civière pour elle afin de la ramener au plus vite en sécurité.

Nous nous reposons un peu de l'effort de cette petite aventure quand une clameur se fait entendre : deux hobbits sont en train d'arriver avec un humain blessé ! Une fois ses blessures nettoyées et pansées, il nous révéla l'histoire : Dame Vanimelde était en route pour la côté, où elle devait prendre un navire. Seulement, ils ont été attaqués en pleine nuit par des agents de l'Angmar et leur chef était... Belegorn ! Devant la nécessité de les rattraper, je peux voir un nain à cheval, derrière Morwen, pendant que je me retrouvais sur la croupe de la monture de Sire Carl. Il nous fallu presque le restant de la journée pour rattraper le groupe du fourbe Belegorn, qui avait heureusement pour nous séparé ses forces en trois, dans le but de nous leurrer et perdre sa piste.

S'ensuivit un combat, pour le moins surprenant. Morwen se lança dans une charge redoutable, pendant que Drakk tombait au sol. Carl tenta de l'imiter mais son cheval prit peur et se détourna, pendant que je glissais au sol, me relevant face à un ennemi. L'elfe lui prit son arc, démonta et s'écarta vers le fleuve pour avoir une bonne visée. La mêlée s'intensifia, Carl finissant par démonter à son tour, son cheval semblant peu enclin à se battre. Alors, l'elfe tira... son arc ! Oui, il regarda, flèche dans la main, son arme voler sur quelques mètres. Aussitôt, il s'avança, posa sa flèche dans l'herbe et récupéra son arc... avant de paniquer, ne retrouvant plus sa flèche ! Il lui fallut quelques secondes pour remettre la main dessus et il se redressa en proclamant un fier "J'ai retrouvé ma flèche !" qui perturba un peu notre ami dunedain, lequel faillit faire tomber sa lame. Puis, l'elfe encocha sa flèche pour terrasser le chef de nos ennemis... mais, las, le projectile tomba au sol juste devant ses propres pieds. Je ne saurais vous raconter la suite du combat car je pris un vilain coup et je tombais inconsciente au sol. A mon réveil, Belegorn et ses sept hommes n'étaient plus, tombés sous les coups vigoureux de Morwen, Drakk et Carl. Dame Vanimelde était sauve, notre ami nain ayant été jusqu'à sauter sur la barque où elle avait été mise pour ce faire.

L'ayant ramenée à la Carrière, le village hobbit où nous l'avions vu pour la première fois, elle finit le lendemain par reprendre connaissance. Elle nous expliqua alors ce pour quoi elle voyageait et nous demande, car elle allait avoir du retard, le genre qui peut coûter la vie à un royaume, de porter une lettre aux elfes du Lindon afin d'expliquer sa situation. Il va sen dire que nous acceptâmes.

[Rhya]

C'est morwen

[El Toto]

L'attaque était quand même salement magique. Cette série de fumbles en tous genres (mention spéciale à Squall, respect absolu), ça vous avait un petit air de cirque Pinder : un Nain qui tombe de cheval ("J'ai sauté !!" dit-il), un Rôdeur qui jongle avec son épée (mention miracle qu'elle soit pas dans sa tronche), et un Elfe encore plus naze à l'arc que celle de Naheulbeuk.

Des barres.

[Squall]

OOOOOOOOOOOOHHHH stop le nain la !!!! J'ai pas touché mes alliés. Le friendly fire était desactivé certes, mais quand même. Je suis pas aussi nulle que la version Naheulbeuk. -_-

[Aradorn]

Il est certain que ce n'est pas le genre d'elfe :
on a celle qui tire sur ses alliées et celui qui ne sait pas tenir un arc ...

[Aradorn]

Ayant été rejoint par un autre survivant du naufrage, le guerrier Alddegil, nous quittons le village hobbit de Carrière en prenant la route de l'ouest. Sur la route, nous croisons un groupe de quatre voyageurs dont l'un étant visiblement très malade. Nous allons leur parler et on les aide à amener leur camarade à l'auberge du Grand Terrier, un autre village des semi-hommes. Drakk y rencontre un autre membre de son peuple barbu, Dolgrim, avec qui il se lie d'amitié et qu'il convainc de nous rejoindre. On apprend aussi que maître Droctulf est bien passé par ici avec ses six assistants. Quant à moi, j'ai encore honte de ma piètre performance musicale.

Le lendemain, nous reprenons notre route et nous trouvons un petit sentier ayant été utilisé récemment. Nous le suivons et tombons sur une scène de bataille : quelques orcs morts et le cadavre d'un nain. Continuant notre chemin, sur nos gardes, nous croisons un jeune hobbit en train de courir, poursuivit par quelques orcs... qui succombèrent rapidement sous les coups de hache vengeurs de nos camarades nains. Le jeune Paladin, dont nous avons pu entendre la mère à l'auberge hier soir, nous conduisit, une fois réconforté mais pas tout à fait rassuré, à une tour blanche, trônant sur une colline, où se trouverait son frère et son père, ainsi qu'un groupe de nains. Seul soucis : la centaine de guerriers humains et orcs qui l'assiègent.

Paladin nous conduisit à une porte dans la colline, une porte visiblement elfique, l'autre entrée étant située pratiquement devant le campement des peau vertes. Après avoir réussit à découvrir comment l'ouvrir, nous entrons... dans ce qui semble être une demeure du beau peuple, inhabitée depuis bien longtemps. Nous montons jusqu'à la tour, rejoignant les nains de Droctulf, ainsi que le père e tle frère de Paladin, qui tiennent encore la position. Pendant que mes trois camarades prennent leur place pour protéger la brèche dans le mur blanc, j'assiste Droctulf dans la défense de l'escalier, envahit par quelques gobelins qui ont suivit nos traces. Puis nous battons en retraite par ce même chemin.

Les orcs ayant découvert la seconde entrée, Drakk de Dolgarim les retiennent en battant lentement en retraite avant d'atteindre les dernières salles où les nains se battent vaillamment, infligeant des pertes lourdes à nos ennemis tout en continuant de reculer vers la sortie. Puis, d'un seul mouvement, les nains empruntèrent la porte, déjà franchie par votre servante et les trois hobbits. Hélas, ils ne purent la fermer, les orcs luttant déjà pour la garder ouvert... sauf que des pierres leur tombèrent sur la tête. Les hobbits ne sont peut-être pas de vaillants escrimeurs mais ils savent se battre à leur manière.

Nous entamons alors une course, épuisante, alors que le restant de la troupe du roi-sorcier se lance à nos trousses. Il fallut un long moment avant qu'ils n'abandonnent et que nous puissions nous arrêter pour reprendre notre souffle. Nous sommes alors rejoint par trois hommes, arc prêt à tirer et pointé vers Droctulf : les trois personnes que nous avions aidé la veille ! Ils en veulent à Droctulf, disant qu'il est responsable de la mort de leur chef et demande le droit du sang. Après une petite discussion, et une flèche dans ma jambe pour avoir voulu me mettre entre eux et le maître nain, un accord est trouvé : Droctulf accepte de payer le "Prix du Sang" au village du trio.

Nous pouvons donc maintenant expliquer à Droctulf ce qui nous amène et il nous propose de l'accompagner. Cela arrange tout le monde et donc nous repartons aussitôt pour l'Ouest.