Nouvelle table

[El Toto]

Ok les amis, parallèlement à L5A, j'envisage d'ouvrir une nouvelle table, quitte à accélérer ma fréquence de jeu (un peu).

J'ai plusieurs outils à ma disposition

Dark Earth en premier, un jeu français Multisim : post apo, mais avec de belles surprises dedans, un jeu simple, sale et très intéressant. Pour info, j'ai du le maîtriser à peu près autant que L5A, sans l'épuiser. Voici le trailer du jeu vidéo de 1997 (soyez indulgents !) http://www.youtube.com/watch?v=cHsZPnwn994

Ou alors en mode "casu", j'ai toujours mon INS/MV à dispo pour quelques parties bien connes : j'ai notamment le scénar Super Casher et les rabbins de combat (création maison).

Et puis j'ai toujours mon Shadowrun dans les parages ...

Qui serait prêt pour quoi ?

[Aradorn]

j'aurais bien aimé essayer Dark Earth

[nilef]

je ne connais pas dark earth et je suis curieux donc partant
je me suis déjà bien amusé à INS/MV il y a longtemps donc oui
je toujour eu envie de tester Shaowrun

[SKYWA]

Je n'ai jamais testé aucun de ces jeux mais j'avoue que ce que je sais de INS/MV me donne envie d'essayer pour bien sentir l'esprit du jeu.
Tout comme Shadowrun semble être un univers passionnant donc je suis fortement intéressé aussi.
Ensuite, Dark Eartth, au vu du trailer, semble avoir un bon potentiel mais je ne sis pas trop quoi en penser...

Donc voili si ma candidature peut intéressée ^^

[El Toto]

L’époque dorée de l’Avant se termina par le Grand cataclysme, un gigantesque bombardement de météorites doublé de tremblements de terre et raz de marées, qui leva un nuage de poussière noirâtre, empêchant le soleil d’illuminer la Terre. Epidémies, froid et agressions firent le tri parmi hommes et bêtes qui devinrent plus endurants... Sous quelques miraculeuses percées dans le Noir-nuage, les stallites, villes de lumières, accueillirent la population des Célestes. Les Adaptés, des hommes qui n’ont pas trouvé ces stallites, vivent encore dans l’épouvantable milieu qu’est l’Obscur, déformés, parfois mutés...

Pendant 200 ans, chaque stallite s’est cru seul havre de paix au monde, harcelé par les attaques des monstres corrompus de l’Obscur.
Cependant, religion et système social se sont développés un peu partout de manière similaire : Les Prôneurs, prêtres, érudits, diplomates et politiciens, portent la parole du Soleil-dieu, professant la lumière, la chaleur, le courage et l’ordre. Les Gardiens du feu assurent les tâches de miliciens, de soldats, d’armuriers et de
pompiers. Les Bâtisseurs, spécialisés dans la technologie renaissante, sont à la fois ingénieurs, inventeurs et chercheurs des savoirs enfouis de l’Avant. Les Nourrisseurs sont médecins, paysans, chasseurs et dresseurs. Les Fouineurs travaillent sur les chantiers ou projets des autres Castes nécessitant de la main d’œuvre peu qualifiée, en échange de nourriture, soins et logements ; certains préfèrent vivre de petits trafics plus ou moins illégaux.

Un jour, un homme, banni de son stallite, survécut dans l’Obscur et trouva la piste d’un autre stallite où il fut accueilli. De là, apparurent les Marcheurs, spécialistes de la survie dans l’Obscur, qui permirent aux stallites de communiquer entre eux. Pendant 100 ans, les Marcheurs arpentèrent les étendues désolées, les domptèrent et y moururent. Ils ramenaient nouvelles et légendes, ainsi que les rumeurs de l’Obscur : les Adaptés, les monstres et... la menace qui grandissait à l’Est. Les merveilles ramenées des ruines par les Marcheurs étaient étudiées et permirent d’incroyables progrès : les machines à vapeur firent leur apparition, de nouveau croisements de Rueg apparurent, et la médecine cessa d’être du bricolage...

Nous sommes en 314, le nombre de morts sur la route ne cesse d’augmenter ce qui inquiète de plus en plus les autorités des Stallites et leurs habitants...

[paparsifal]

Mmmmm
Alléchant !!
Reste de la place ?

[El Toto]

Oui, je prends six joueurs max en même temps!

[El Toto]

Durant toute la phase nocturne du cycle quotidien, dans les ténèbres profondes de votre dortoir, vous n’avez cessé de penser avec anxiété à la journée de demain. Tandis que vous tourniez et vous retourniez sur la rude couche de feuilles de rueg, votre seule consolation était de penser que tous vos camarades étaient aussi anxieux que vous.
Demain, c’est le grand jour. La cérémonie du soleil. Vous allez devenir adulte de Phénice, le plus grand des stallites, ces villes lumières dans laquelle l’humanité s’est réfugiée après le cataclysme qui engloutit l’ancien monde dans les ténèbres, lui imposant son nouveau nom : Sombre-Terre. Enfin, le plus âgé des prêtres du Soleil-Dieu dans ce monde de nuit, le Grand Prôneur racontera l’Avant, ce temps mythique où la Terre était un paradis baigné de lumière.

Pour la première fois de votre vie (et sûrement la dernière), vous pourrez faire semblant d’être quelqu’un d’autre, d’appartenir à une autre caste pendant une journée. Revêtant au hasard les costumes représentatifs de chaque métier nécessaire à la survie du stallite, le fils de Fouineur peut se prendre pour un Gardien de feu, celui d’un Bâtisseur pour un Prôneur, ou plus étrange encore, la fille d’un Nourisseur pourrait revêtir les lourds vêtements d’un Marcheur. La longue procession des enfants à travers tous les quartiers de Phénice, partant de la Ceinture de Nux pour rejoindre le sommet du volcan, est aussi pour nombre d’entre vous l’occasion de sortir pour la première fois des quartiers de la Première Marche et découvrir les trésors d’architecture de la Grande Marche. Mais c’est en arrivant dans la Marche des Lumières que le spectacle est à son paroxysme : la douce chaleur de Solaar descend tout droit de la trouée, et jamais jusqu’alors, vous n’aviez ressenti aussi fortement son étreinte. Cette lumière bienfaitrice est réfléchie par de nombreux verres colorées disposés le long des chemins, sur les façades, sur les toits des bâtiments, donnant au quartier une impression on ne peut plus féérique. Quelques oiseaux volent de toits en toits, émettant un chant enjôleur propre à faire oublier, pour un moment, toutes ses peines.

Vous arrivez dans une immense salle de pierre, de métal et de verre, une de ces pièces magnifiques qui composent les Sanctuaires de la Marche des Lumières, lieu sacré de Phénice. Les torches de pierres enduites de rueg pâteux rougeoient et les braseros projettent leurs ombres carmines sur les grosses plaques de bronze et d’étain des murs. Les estrades, froides malgré les lourdes étoffes de lins et de crin, accueillent aujourd’hui plus de 500 jeunes habitants, tous bientôt membres des six castes du stallite. Vous pouvez reconnaître certains compagnons de vos turbulents jeux d’enfant. Là Durkhan, portant le pourpoint rouge et le falchion de la caste des Gardiens de Feu. Près de vous, Lorendine, habillée en Bâtisseuse, joue avec d’étranges lorgnons dont elle affirme qu’ils permettent de voir à plus de 500 pas. Tout au fond de la salle, se pavane le gros Bogdan, encore plus imbu de lui-même dans son bliaud vert des Nourisseurs. Anyon, au premier rang comme d’habitude, la tête rasée depuis la fin de son noviciat de prôneur semble plongé dans une prière silencieuse. Quant à Garn, revêtant les attributs d’un marcheur, s’agite, mal à l’aise dans sa tenue, probablement dérangé par tant de chaleur. Enfin, Grand Hyrth, votre meilleur ami est à vos côtés. Lui qui depuis son enfance a été entraîné parmi les Meilleurs, observe tous vos compagnons avec un franc sourire. Les toussotements, les rires forcés ainsi que les petits jeux de mains s’interrompent brutalement quand les grandes trompes en corne de yack retentissent. Tout le monde retient sa respiration. Le silence sacré s’installe ne laissant place qu’aux couleurs vertes et dorées des lumières des appliques lumineuses.

Le vieux prôneur, la grande robe couverte de miroirs et de copeaux d’or marche lentement sur l’estrade centrale. Chacun de ses pas projette des myriades d’escarboucles dorées. Derrière lui, deux Meilleurs, gardiens mystiques de la lumière et champions du stallite tiennent hiératiquement les longuerches surmontées des casques à lucilles. C’est la première fois que vous voyez ces insectes. Leur vol gracieux et rapide engendre des centaines de points lumineux et de courbes dorées. L’émerveillement pointe sur les visages des spectateurs. A l’inverse, le regard perdu du vieillard montre l’intensité de sa concentration. Le voilà derrière la tribune de bois. Il redresse son corps voûté, prend sa respiration. Vous allez entendre la légende de l’Avant.

« – Ô, fils de la Lumière nés pendant les temps obscurs, écoutez les terribles légendes de l’Avant. Le monde n’a pas toujours été sombre et dangereux. Il existait un temps bienheureux, un temps appelé l’Avant, où l’homme avait domestiqué la nature, où Sombre-Terre s’appelait Terre. La race humaine était nombreuse : comme les rats de nos égouts, les fourmis de nos greniers. L’homme vivait dans de grandes tours de métal et de verre, perpétuellement éclairées par les rayons du Grand Solaar et par les lumières qu’il savait reproduire à l’infini. La nuit n’existait pas. Tout était jour, clarté, et chaleur. »

Un murmure d’incrédulité parcouru l’assemblée, mêlée à un état d’excitation contenue. Les plus jeunes d’entre vous se serrent dans leurs vêtements chauds. Instinctivement, vous vous approchez de la lanterne rouillée posée sur votre table. D’un geste calme et rassurant, le grand prôneur lève les bras ; les longues manches de sa bure projettent de multiples rayons sur l’assistance. Vous pouvez remarquer ses immenses ongles ondulants et pointus, signe de sa sagesse et de son état de sainteté lumineuse.

« – Au temps de l’Avant, l’homme se déplaçait dans des carrosses poussés par les rayons de Solaar. Il pouvait même parler à tous par le biais de machines magiques. Mais en son cœur, mes enfants, il oublia le plus important. Il oublia qu’il était le fils de la lumière, l’enfant de Solaar. Ce faisant, il ouvrit son âme aux ténèbres. Et la punition fut terrible. Ecoutez bien et soyez à jamais marqués par les mots qui suivent. Ils doivent entrer dans votre esprit comme le cristal qui sera greffé dans votre corps à la fin de la cérémonie. »

Lentement, les tablas et les tambours se mettent à murmurer puis à parler et provoquent en vous une vibration presque hypnotique, soutenant et rythmant les paroles du prôneur. Les bras dressés, les yeux levés vers le sommet de la pièce. Il entonne le chant du Grand Cataclysme, le chant des larmes noires, le chant des Neuf Milliards. Avant que les images viennent frapper votre esprit avec toute la violence du Grand Cataclysme, vous avez le temps d’apercevoir les bras dénudés du prôneur. Ils sont couverts de cristaux, tous plantés dans la chair maigre et flétrie par la vieillesse.

« – Elle fut d’abord seule, petite pierre noire perdue dans le ciel, avant-garde météoritique, héraut des enfers noirs, passa près de la Terre en sifflant et soufflant. Puis le reste de l’armée des Ténèbres s’avança en un seul front, plongeant dans l’air blessé comme le loup sur sa proie. Ce fut la panique, la fin des temps. Les habitants de l’Avant parlèrent des 4 météorites de l’Apocalypse. Moi, je le sais, je le vois dans mes cauchemars ; ce fut une pluie de de pierres stellaires qui s’abattit. Des ondes de choc titanesques détruisirent les demeures du paradis. Les montagnes se soulevèrent en d’immenses pics rocheux et tranchants. Les mers se dressèrent en d’énormes raz-de-marée inondant tout sur leur passage. Le ciel s’ouvrit et vomit le feu noir cataclysmique. On raconte que ce feu noir dévora pendant plus de 7 mois un continent entier, qu’une mer disparut complètement en une minute, qu’une région s’ouvrit en deux, libérant les créatures infernales qui rôdent aujourd’hui encore dans les ténèbres. Rapidement, la lumière fut mangée par l’immense nuage de poussière qui s’amoncela dans les cieux. La planète devint Sombre-Terre. Le froid cruel et le vent cinglant s’emparèrent des terres et du ciel. Les plantes moururent en une année, les animaux en deux années. Les poissons en trois ans. Seuls, les serpents, les rats et les voulpes se multiplièrent. Mais jeunes humains, pensez aux neufs milliards d’êtres humains, balayés par le Grand Cataclysme tels une limaille de fer soufflé par le vent. On dit que les pleurs de l’humanité auraient pu remplir le Chaudron des Enfers. Des montagnes de corps s’élevèrent, des ossuaires infinis couvrirent la planète, telles des plantes maudites. C’en était fini de la vie, de la joie et du bonheur. Une fine poussière blanche, ivoire des os de l’humanité se répandit ; deuil éternel, linceul de notre planète.
« Pourtant, Solaar, dans sa grande miséricorde, eut pitié de l’homme. Il décida d’épargner ceux dont le cœur n’était pas empli de ténèbres et les guida dans la longue vallée de larmes qu’était devenu le monde. Le froid, la faim et la soif, les vapeurs et les poussières mortelles, les monstres issus des ténèbres, les fauves nécrophages, les fantômes et les goules semèrent des embûches terribles sur les pas chaotiques des survivants. Seuls quelques-uns d’entre eux survécurent, les plus forts, les plus adroits et les plus attachés à la vie. L’espoir chevillé au corps, ils s’armèrent de la Vérité, du Courage, de l’Ordre, de la Sagesse, de la Purification, de la Foi, de l’Energie, de la Fertilité, de la Guérison, de la Force, du Feu, et surtout, de la Lumière.
« Ce fut le temps des héros, des premiers marcheurs et de l’espoir. Solaar, que son nom soit sanctifié, ne pouvait pas nous laisse dans les griffes de la nuit éternelle. Il combattit les Ténèbres avec ardeur et perça en plusieurs endroits l’affreuse croûte noire qui isolait les survivants de ses rayons de puissance et de vie. En ces endroits bénis, source de lumière, les survivants purent s’établir et les premiers stallites s’élevèrent. C’est ainsi que l’humanité depuis survit dans le monde de Sombre-Terre. Sous la protection de Solaar, protégés par ses rayons, nous dressons en nos cœurs les armes de l’espoir et les boucliers de la foi pour de nouveau repartir à la conquête de notre monde. Certains hommes, les marcheurs, continuent de parcourir les ruines du monde et le grand obscur à la recherche d’autres survivants, d’autres stallites. Saluons leur courage.
« Il appartient maintenant à vous, jeunes célestes de Phénice, de vivre courageusement parmi les membres de notre communauté, de nourrir en votre sein la flamme éternelle de l’espoir et du courage. De protéger les biens les plus précieux de notre humanité clairsemée, la lumière et la vie.
« Aujourd’hui, de manière solennelle, vous prenez votre place dans le stallite, dans le monde, dans l’espoir de trouver la lumière pour tous et en chacun d’entre nous. Je vous bénis et je vous engage à prendre le cristal situé dans la lanterne qui vous fait face. Il vous sera planté dans le corps, marquant ainsi votre passage à l’âge adulte et cotre appartenance à Phénice, le stalitte immortel. Maintenant, regardez-moi. »

Alors, le vieux prôneur exhibe à la vue de tous ses bras constellés de cristaux. Un étrange personnage que vous reconnaissez comme un armateur, s’approche de lui, tenant un nouveau cristal ainsi que de très fins instruments.

« – Oui, je vais porter un nouveau cristal, symbole de votre passage, comme je l’ai fait pour vos pères et vos grands-pères, et ainsi que je le ferai jusqu’à ma mort, jusqu’à ce que mon âme s’en aille rejoindre les lumières de Solaar en compagnie des oiseaux sacrés de Phénice. Mes bras portent la trace de chaque génération qui doit trouver l’espoir et la lumière. Un armateur viendra vous greffer votre cristal. Vous devrez ignorer la douleur et la peur, ainsi le courage de Phénix, notre demi-dieu, sera en vous à jamais. »

[Aradorn]

*aimerait bien être un marcheur*

[El Toto]

Ok je peux ouvrir mon sujet direct ou faut que je passe par quelqu'un?